Les chevaux et nous 
Et si j’essaierais avec encore moins d’aides ?
La fixité du cavalier se définit comme l’absence de mouvement involontaire ou inutile.Les mouvements involontaires résultent d’un manque d’équilibre et de souplesse.Le cheval a une sensibilité qui lui permet de sentir le moindre de nos gestes ou la moindre des variations dans la répartition de notre poids, et d’y répondre d’une façon ou d’une autre..Mais ce qu’il est incapable de faire, c’est de distinguer parmi les signaux que nous lui envoyons ceux qui sont volontaires et ceux qui ne le sont pas.Lorsque ces signaux sont contradictoires le cheval qui a du sang s’énerve et se fâche, et celui qui n’en a pas se blase et s’endort ! Les mouvements inutiles sont tout aussi fautifs qu’il s’agisse d’aides inutilement répétées alors que le cheval a déjà compris le message, d’aides complémentaires qui n’apportent rien de plus à la communication, ou simplement d’aides trop fortes par rapport à la sensibilité du cheval.Plus les aides sont discrètes et plus elles sont efficaces, et pour affiner ses aides, le cavalier doit s’obliger, après avoir obtenu un mouvement quelconque, à le redemander avec moins d’aides !Ne parlons pas seulement d’airs élaborés, très simplement la plupart des chevaux sont par exemple capables de tourner sur un simple changement de direction du regard du cavalier, parce que ce changement va induire des petites modifications dans sa position que le cheval est parfaitement capable de percevoir.La bonne question est donc : « Et si j’essaierais avec encore moins d’aides ? ».Si cela ne fonctionne pas, il sera toujours temps d’en rajouter, mais il faut laisser au cheval la chance de se montrer réactif !     (Luc Pirick)
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